Diddy - Press Play

Publié le par Tuân

Press Stop

Press Play


They call me Diddy est l'exemple même du rêve américain. Pourquoi je dis ça ? Prout. Après des albums quelque peu douteux parus sous sa houlette, l'homme à l'ego aussi surdimensionné que son compte en banque comptait bien revenir faire des siennes dans le Rap game. Pour notre plus grand malheur. Après les semi-fiascos artistiques et commerciaux qu'étaient le Biggie Duets et le Too Hot For TV (je cite au bol, hein), il fallait bien que le soi-disant inventeur du remix décide de jouer la carte de l'originalité afin de se refaire autant de dollars qu'à une lointaine époque ; car, il faut bien le dire, les dernières réussites de Bad Boy se situaient avant tout dans la branche sudiste du label. Alors qui dit originalité dit plein de producteurs différents -et surtout vendeurs- et quelques apparitions stratégiques de grosses pointures du chant et de la rime (Brandy, Nas, Cee-Lo, Big Boi...). Riche idée (dans tous les sens du terme) qui, fusse-t-elle apparue en plein mois de janvier que cela ne m'eût point étonné, donna naissance à Press Play. Mais voilà, une bonne armée n'a jamais fait un bon général, et on constate avec toujours autant de désarroi que monsieur Diddy rappe toujours comme un caillou. Alors pourquoi s'évertuer à rapper alors qu'un flow de cet acabit ferait mieux de traîner ses savates dans une carrière ou dans une mine (histoire qu'on ne le déterre jamais) ? Aucune idée. Reste le fait que le tube Come To Me avec la demoiselle au physique agréable qu'est Nicole Scherzinger n'est pas déplaisant en soirée tchatchy, et que certains morceaux sont pour le moins originaux en mélangeant plusieurs genres comme l'electro (dédicace aux pédés berlinois), mais il n'y a pas de quoi se fouetter les fesses avec du nougat. Apparemment, Puffy a passé un peu trop de temps du côté de St Tropez ; rien de mal me direz-vous, mais ses divers séjours dans la capitale de Massimo Gargia (on fait avec les références qu'on a) ont ramolli des effectifs qui n'étaient déjà pas très en forme. En plus d'un travail musical moisi, on en vient à se poser plein de questions : pourquoi une couverture bleue ? Pourquoi les éternelles lunettes de soleil ? Pourquoi l'absence des Danity Kane ? Pourquoi le titre Press Play ? On a au moins une réponse à cette interrogation : c'est un message subliminal de Puff qui craint que les auditeurs appuient sur la touche eject après la première chanson. Chez Holla Back, on a même fait plus fort : on a cliqué sur trash et delete, car on ne s'est pas donné la peine de choper cette merde en version originale. Ah, vous aussi ? Bravo.

_TN


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Clip de Come To Me f/ Nicole Scherzinger
Clip de Tell Me f/ Christina Aguilera

Publié dans HIP-HOP : Chroniques

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Commenter cet article
A
quand je dis claque j'veux juste dire quej'ai bien kiffé ça m'a emballé et j'n'ai pas hesité de danser quoi...
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T
Je me rappelle même pas à quoi ressemble cette chanson... Mais idem pour moi et le titre avec la meuf des Pussycat Dolls : ça fonctionne, quoi qu'on dise...
A
le samedi dernier la track "Tell me" m'a donné une claque en boite (Blue lagoon à Zurich)
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T
Quand tu parles de claque, c'est dans le bon sens du terme ou bien ?...Mine de rien, faudrait que je le réécoute ce CD. Il est drôle par moment.
S
ah ah ah ah
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T
Arrête de rire !
S
relax, max... tu nous fais quoi???<br /> <br /> SysT
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T
Mais je rigole sale ritoune !
S
coquin!<br /> <br /> SysT
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T
Coquin toi-même, nom de dieu !